Tu mets quoi dans ton feu ?
Les bols sont vides : la soupe était délicieuse,
on en a mangé 2 soirs de suite... Et j'ai oublié de prendre une photo :-(
Pour célébrer la Saint-Sylvestre, nous avons accueilli 25 personnes à la maison (dont 14 enfants). Finalement, après une soirée bien arrosée, tout ce monde a dormi sur place et c'est avec beaucoup de plaisir que nous nous sommes retrouvés le matin, petits et grands, autour du petit déjeuner pour une délicieuse tablée. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, vint l'heure de se quitter et de faire le ménage pour aspirer la demi-tonne de confettis blancs qui avaient fait pétiller les yeux des enfants aux 12 coups de minuit.
Alors que j'étais bien décidée à faire disparaître tout ça avant que le nuit ne tombe à nouveau, nos amis ont décrété qu'un bon "feu" leur fournirait l'énergie nécessaire à terminer cette première journée de l'année. Un "feu" ? N'ayant pas grande culture dans l'art culinaire asiatique, j'ignorais tout de ce breuvage, mets... Je n'en saurais pas plus ce jour là, mon Dyson m'attendait.
Renseignements pris auprès de Sophie une semaine plus tard (elle venait de cuisinait un "feu" pour son homme), le "feu" était une soupe de bœuf avec bons nombres d'ingrédients faisant défaut dans mes placards et qu'il me faudrait acquérir si je voulais goûter ce breuvage, mets...
Encore une semaine plus tard, je découvre au milieu d'autres mets/breuvages asiatiques dans les pages de mon Elle, une recette de cette fameuse soupe phô. Bien que cela me permit de rectifier l'orthographe de cet inconnu de mes pauvres pupilles (il faut dire que lorsque je mange au chinois, je me rue depuis toujours sur les nems et le poulet aux amandes sans même découvrir le reste de la carte), je n'en connais toujours pas le goût.
La semaine dernière, 2 jours seule à la maison, j'en profite pour trier mes magazines... Et je retombe sur la fameuse soupe. Ni une, ni deux, je cours acheter les ingrédients (en en oubliant la moitié tout de même) et cuisine la soupe phô à ma façon pour mon homme. Et je dois avouer qu'elle est délicieuse... et énergisante ;-)
Soupe phô (4 pers.)
500 g de plat de côte, 1 os à moelle, 300 g de filet bœuf coupé en fines lamelles, 300 g de pousses de soja, 1 échalote, 2 oignons blancs, 1 bâton de cannelle, 6 étoiles d'anis, 1 gousse de poivre long, 1 cc de poivre de Sechouan, 10 gousses de cardamome, 5 clous de girofle, sauce soja, herbes ciselées (coriandre, menthe, basilic, ciboulette), citron vert, gingembre frais, nouilles de riz, huile d'olive
1°/ La veille, faire revenir 1 échalote et 1 oignon émincé avec les épices dans un peu d'huile d'olive. Ajouter le plat de côte et l'os à moelle et couvrir d'eau. Laisser mijoter 3 heures à couvert. Rincer le plat de côte et le couper en fines lamelles. Filtrer le bouillon et réserver au réfrigérateur.
2°/ Le jour même, dégraisser le bouillon et le porter à ébullition avec le deuxième oignon émincé et les lamelles de plat de côte.
3°/ Disposer des lamelles de filet de bœuf avec des germes de soja, du gingembre émincé et quelques tranches de citron vert dans des assiettes à soupe. Verser le bouillon et les lamelles de plat de côte. Parsemer d'herbes et arroser de sauce soja avant de déguster chaud.
REMARQUE : pour un plat encore plus complet, ajouter des nouilles de riz. Pour ma part, je n'ai pas trouvé ça nécessaire.