Devinette : Kesako - Cédrat ou cédrat pas ? - épilogue
Savez-vous quel est cet aliment mystère que j'ai trouvé sur l'étal d'un marché (moi je sais) ? Et savez-vous qu'en faire (j'y réfléchis encore) ?
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J'ai manqué une belle occasion de me taire, je crois ! Trop contente de tomber sur un cédrat (c'est bien ça mais est-il au mieux de sa forme ?) que je n'avais vu jusqu'alors que dans mon shamboing brillance et vitalité de Klorane ou mon nougat glacé, je suis tombée dans le panneau. Après avoir découvert l'ugly, doux et justeux mais pas de quoi y revenir non plus, adorer le cumbava, délicieux et gouteux mais trop rare pour compter dessus, déguster de la main de Boudha (il paraît que c'est justement une sorte de cédrat) chez Yannick Alléno et maudit les marchés français de ne plus distribuer de mandarines (depuis, comme par miracle, elle sont revenues chez mon primeur... mais je vous en reparlerai), j'ai foncé dans la brèche de ce nouvel agrume.
Mais l'excitation a été de courte durée. En le coupant, j'ai déjà découvert qu'il y avait presque plus de pépins et surtout plus d'écorce que de pulpe. Sachant que le plaisir gustatif n'est pas forcément inversement proportionnel aux nombre de pépins, j'ai tenté de poser ma langue sur un quartier verdâtre de ce cédrat. Ahhh, quelle acidité ! Renseignements pris, le cédrat, très cultivé en Corse, ne se mange que confit, en liqueur ou en confiture. Mais avec un seul cédrat, ça ne va pas faire lourd de gelée ! Je presse donc le jus, y ajoute le même poids en sucre et deux étoiles d'anis. La suite un peu plus tard...
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Ca peut mener loin de faire la maligne en étalant ses nouvelles découvertes. De mon côté, j'ai fait cuire ma petite gelée avec les pépins dans une mousseline (pour la pectine) et me voilà en pocession d'un joli petit verre de gelée de cédrat à l'anis... immédiatement dévorée pour le goûter avec de jolis croquets aux amandes. Pour la recette des croquets, repassez un autre jour ;-)
BILAN : non, rien de rien, non, je ne regrette rien...